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Dossiers
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Ieng SaryIeng Sary

Ieng Sary

Dossier concerné : Dossier n° 002

Surnom : Kim Tran (nom à la naissance), Van ou Vann, Bang Van, Thang, Nenn1.

IENG Sary né KIM Tran (1925-2013) a été Vice-Premier Ministre du Kampuchéa démocratique chargé des affaires étrangères. Il a été renvoyé en jugement pour des accusations de génocide, crimes contre l’humanité, graves violations des Conventions de Genève et crimes sanctionnés par le Code pénal cambodgien. Il a été mis fin aux poursuites contre lui le 14 mars 2013, suite à sa mort.

Découvrir la hiérarchie des Khmers rouges pour comprendre son rôle dans ce régime qui cultivait le secret.

Drag

1925

24 octobre
Naissance dans le village de Loeung Va, commune de Loeung Va, district de Tra Vinh, province de Tra Vinh, Vietnam (Kampuchéa Krom)2

1940

Début des années 1940
Commence à étudier au Lycée Sisowath à Phnom Penh3

1950

Reçoit une bourse pour aller étudier à Paris4
1950-1957
Devient membre du Cercle marxiste et du Parti communiste français aux côtés de Saloth Sar (Pol Pot), Khieu Samphan et Ieng Thirith5

1953

Épouse Ieng Thirith6

1957

Rentre à Phnom Penh et adhère au Parti révolutionnaire du peuple khmer7

1960

Assiste au premier Congrès du Parti, à l’occasion duquel il rencontre Nuon Chea et est élu membre du Comité central ainsi que membre suppléant du Comité permanent, devenant ainsi le numéro quatre dans la hiérarchie du Parti8

1963

Février
Assiste au deuxième Congrès du Parti, à l’occasion duquel il est élu membre de plein droit du Comité permanent du PCK9

1966

Devient secrétaire du Nord-Est10

1970

Se rend à Hanoï et y organise la station radio de la « Voix du FUNK », et à Beijing pour s’occuper des contacts avec le Parti communiste chinois11

1971

Devient « envoyé spécial de la résistance interne à Beijing » et est chargé des relations avec Norodom Sihanouk12
1971 – 1975
Est l’ « envoyé spécial » du GRUNK en Chine13
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1973

Accompagne Norodom Sihanouk en visite dans les régions du Cambodge contrôlées par le PCK14

1974

Juin
Assiste avec Khieu Samphan à une réunion lors de laquelle est prise la décision d’évacuer Phnom Penh15

1975

12 août
Est nommé Vice-Premier Ministre chargé des affaires étrangères16
Octobre
Se voit confier la gestion des affaires étrangères « à la fois au niveau du Parti et de l’État »17

1976

30 mars
Est officiellement désigné Vice-Premier Ministre chargé des affaires étrangères18
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Entre 1976 et 1979
Assiste à plusieurs réunions de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, lors desquelles il expose la position du PCK concernant la situation au Cambodge et certaines questions internationales19

1979

Janvier
S’enfuit de Phnom Penh alors que les forces vietnamiennes marchent sur la capitale, et retrouve Pol Pot, Nuon Chea et Khieu Samphan à Pursat20
Août
Est déclaré coupable de génocide par contumace et condamné à mort par le Tribunal populaire révolutionnaire, au même titre que Pol Pot21

1996

Août
Fait défection pour se rallier aux forces gouvernementales22
Septembre
Est gracié pour sa condamnation de 1979 et reçoit une amnistie le mettant à l’abri de poursuites, en application de la Loi de 1994 déclarant illégal le groupe du Kampuchéa démocratique23

2007

14 novembre
Est arrêté et placé en détention sur ordre des co-juges d’instruction24
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2010

15 septembre
Est renvoyé en jugement par les co-juges d’instruction25

2013

14 mars
Meurt à Phnom Penh alors que son procès est en cours devant la Chambre de première instance26
https://backend.eccc.gov.kh/uploads/ieng_sary_detail_14162bfeca.png

Charges

Est renvoyé en jugement dans le dossier n° 002 pour crimes contre l’humanité :
  • Meurtre
  • Extermination
  • Réduction en esclavage
  • Déportation
  • Emprisonnement
  • Torture
  • Viol dans le contexte des mariages forcés
  • Persécution pour motifs politiques
  • Persécution pour motifs raciaux contre les Vietnamiens
  • Persécution pour motifs religieux contre les Chams
  • Persécution pour motifs religieux contre les Bouddhistes
  • Autres actes inhumains, y compris atteintes à la dignité humaine, mariages forcés, transferts forcés et disparitions forcées
Est renvoyé en jugement dans le dossier n° 002 pour graves violations des Conventions de Genève de 1949 :
  • Homicide intentionnel
  • Torture ou traitements inhumains
  • Fait de causer intentionnellement de grandes souffrances ou de porter gravement atteinte à l’intégrité physique ou à la santé
  • Fait de priver intentionnellement un prisonnier de guerre ou un civil de son droit à un procès équitable et régulier
  • Détention illégale d’un civil
  • Déportation illégale d’un civil
Est renvoyé en jugement dans le dossier n° 002 pour génocide :
  • Meurtre de membres des groupes cham et vietnamien 27
  • Extinction des poursuites le 14 mars 2013 suite à son décès 28

Principales conclusions

Rôles et responsabilités
Dans le dossier n° 002, les co-juges d’instruction ont considéré qu’il existait suffisamment de preuves attestant que Ieng Sary :
  • Avait été responsable du Ministère des affaires étrangères et de ses ambassades à l’étranger en vue de diffuser parmi le public la politique du PCK 29
  • Avait conseillé le Comité permanent au sujet des affaires étrangères, expliqué et approuvé les politiques du PCK auprès de délégations de visiteurs ainsi qu’à l’étranger, y compris aux Nations Unies, supervisé la gestion des questions de sécurité interne, et dirigé des sessions d’endoctrinement politique au sein du Ministère des affaires étrangères 30
Responsabilité pénale
Dans le dossier n° 002, les co-juges d’instruction ont considéré qu’il existait suffisamment de preuves attestant que Ieng Sary :
  • Avait été membre d’une entreprise criminelle commune avec les dirigeants du PCK, dont le projet commun avait consisté « à réaliser rapidement une révolution socialiste au moyen d’un “grand bond en avant” et à défendre le Parti contre les ennemis de l’intérieur et de l’extérieur, par tous les moyens » 31
  • Avait eu connaissance du fait que les personnes étaient affamées dans les coopératives et sur les chantiers, et avait personnellement inspecté des coopératives et chantiers 32
  • Avait élaboré et appliqué la directive du 30 mars 1976 déléguant le pouvoir de rééduquer les « mauvais éléments » et de tuer les ennemis 33
  • Avait contribué à rappeler au Cambodge les intellectuels et les fonctionnaires, dont la plupart, une fois rentrés au pays, furent envoyés se faire rééduquer puis arrêtés et transférés à S-21 34
  • Avait eu connaissance des arrestations de cadres, dont beaucoup furent ensuite exécutés à S-21, et y avait participé 35
  • Avait supervisé plusieurs bureaux de rééducation à Phnom Penh 36
  • Avait participé aux mesures visant certaines personnes, approuvé l’exécution des « sept traîtres », eu connaissance des mesures visant spécifiquement les Bouddhistes et les Chams, et contribué sciemment à la discrimination des Vietnamiens et à leur exécution à grande échelle 37
  • Avait exhorté les cadres à se marier ou se remarier à des Cambodgiennes 38

Avocats

Me Ang Udom, Me Michael G. Karnavas