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Organisation
Appui fourni aux victimes et aux témoins
Mesures non judiciaires

Mesures non judiciaires

Mesures non judiciaires

Les mesures non judiciaires constituent un mécanisme venant s’ajouter aux décisions judiciaires, avec pour finalité de donner à tous les rescapés du régime khmer rouge une certaine forme de justice indépendamment de leur statut légal devant les CETC

Les quatre projets suivants ont été mis en œuvre :

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Promotion de l’égalité des sexes et meilleur accès à la justice pour les rescapées et les victimes des actes de violence sexiste commis sous le régime khmer rouge.

Le projet a été mis en œuvre par la Section d’appui aux victimes en coopération avec l’organisation TPO (Transcultural Psychosocial Organization). Quatre principaux volets ont été mis en œuvre :

Mémorial aux victimes des Khmer rouges à Tuol Sleng

(par la Section d’appui aux victimes et le Ministère de la culture et des beaux-arts)

Centre communautaire d’apprentissage de la paix à Kraing Tachan dans la province de Takeo

(Youth for Peace)

Cérémonies de guérison des traumatismes

(initiative locale)

A.

Accès à la justice et participation des victimes

Pour les rescapées, et en particulier les victimes de violence sexiste, la justice pénale est essentielle pour affronter le passé. Pour la société cambodgienne et la communauté internationale, la justice pénale équivaut à la fin de l’impunité dont ont bénéficié pendant auteurs d’actes de violence sexiste. La Section d’appui aux victimes et l’organisation TPO ont organisé diverses activités destinées aux rescapées et aux victimes de violence sexiste, y compris :

  • Faciliter la présence de parties civiles victimes de violence sexiste et de femmes parties civiles lors des audiences des CETC pour leur permettre de suivre directement le procès
  • Organiser des forums et des réunions de parties civiles pour faire le point de l’évolution de la procédure et pour apporter un soutien psychologique aux parties civiles victimes de violence sexiste et aux femmes parties civiles

B.

Activités de sensibilisation et de plaidoyer

  • Pour sensibiliser aux questions d’égalité des sexes et apporter aux victimes une assistance accrue, la Section d’appui aux victimes a collaboré avec des jeunes, des fonctionnaires gouvernementaux et des ONG ainsi qu’avec un public plus large pour organiser les activités suivantes :
  • Une émission radio mensuelle intitulée « Les femmes sous le régime khmer rouge, diffusée en direct sur la fréquence FM 102 sont abordées des questions comme les différents aspects de l’expérience des femmes en situation de conflit, y compris les actes de violence sexiste, les conséquences psychologiques qui en découlent, ainsi que la participation des parties civiles aux CETC
  • Le site Web www.gbvkr.org et la page Facebook , créés pour documenter les résultats du projet entier et pour diffuser des informations parmi la jeune génération
  • Des réunions avec les institutions gouvernementales concernées, visant à solliciter une assistance pour les personnes qui ont été victimes de violence sexiste sous le régime khmer rouge et pour chercher des solutions aux séquelles actuelles
  • La participation à la Campagne de 16 jours pour mettre fin à la violence contre les femmes,
    et à la Journée internationale de la femme.
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  • Des réunions avec le Réseau d’assistance juridique pour mettre fin à la violence contre les femmes, qui ont permis un échange
    d’expérience et une recherche de solutions face aux cas passés de violence sexiste tout en faisant le lien avec le présent.

C.

Interventions psychologiques

Bon nombre de victimes ayant survécu à des actes de violence sexiste souffrent de problèmes mentaux qui les empêchent de s’engager pleinement dans la vie sociale, politique et professionnelle. Un soutien psychosocial est indispensable à ces personnes. L’organisation TPO a conçu les interventions novatrices suivantes adaptées au contexte cambodgien pour répondre aux besoins des rescapés du régime khmer rouge :

  • Les groupes d’entraide sont une forme d’intervention psychologique consistant à réunir un groupe de femmes ayant vécu une expérience similaire en tant que victimes de violence sexiste, le but étant de leur permettre de partager leur vécu et de se soutenir mutuellement pour favoriser un processus de guérison
  • Un accompagnement psychothérapeutique et des soins médicaux sont offerts à un certain nombre de parties civiles qui présentent un traumatisme grave ou d’autres types de problèmes mentaux
  • La thérapie par témoignage est une méthode novatrice qui combine un récit individuel authentique et une cérémonie publique au cours de laquelle les souffrances sont reconnues
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  • Des recherches sont effectuées et documentées sur les « idiomes de détresse

D.

Renforcement des capacités

Des cours et ateliers de formation sont consacrés à la prise en compte de la situation spécifique des femmes et aux répercussions psychologiques des actes de violence sexiste, le but étant de renforcer les capacités des employés des CETC et des ONG partenaires qui travaillent avec les victimes de ces actes.

La construction d’un stupa au Musée du génocide de Tuol Sleng avait été une importante
demande de réparation présentée par les parties civiles et les associations de victimes dans
le cadre du dossier n° 001, à laquelle les juges des CETC n’avaient malheureusement pas pu
donner une suite positive. Pour combler cette lacune, la Section d’appui aux victimes a mis en
œuvre ce projet en tant que mesure non judiciaire, conformément à son mandat.

Le stupa et le Livre d’or (recensant le nom de toutes les victimes qui ont péri au centre de
sécurité de S-21) servent à rappeler aux générations futures les événements survenus sous le
régime khmer rouge, contribuant ainsi grandement à l’entretien de la mémoire au Cambodge.

Ce stupa sera, pour les rescapés de la prison de S-21, pour toutes les victimes du régime khmer rouge
ainsi que pour les prochaines générations et tous les visiteurs cambodgiens et étrangers, un endroit
du Musée où ils pourront se recueillir, prier et rendre hommage aux victimes.

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Ce projet a été élaboré pour impliquer les communautés de Kraing Ta Chan dans une
transformation de leur passé négatif en un avenir positif, en faisant des lieux de massacre
du régime khmer rouge des endroits consacrés à la commémoration, au souvenir, au dialogue
et à l’éducation.

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Le Centre communautaire d’apprentissage de la paix, bâti en 2010 sur le site du
centre de sécurité de Kraing Tachan, comporte une salle de dialogue, une salle
d’exposition et une bibliothèque. Les initiatives mémorielles existantes
(essentiellement des stupas et des espaces de cérémonie religieuse) sont
intégrées à un cadre plus vaste de préservation du site. Ce projet a permis de
mobiliser les protagonistes essentiels tels que les autorités locales, les éducateurs,
les chefs religieux, les rescapés, les jeunes et les parties civiles, et de renforcer leur
pouvoir d’action.
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Une partie civile a mobilisé une communauté pour organiser une cérémonie de deuil
pour les membres de sa famille ayant péri sous le régime khmer rouge. La Section
d’appui aux victimes a soutenu cette initiative et participé à la cérémonie.

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