NOMINATION DE JUGES À LA CHAMBRE DE LA COUR SUPRÊME

Sur proposition du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, le Conseil supérieur de la magistrature du Cambodge a nommé la juge Florence Ndepele Mwachande Mumba (Zambie) juge titulaire de la Chambre de la Cour suprême des Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens (CETC). Elle remplace le juge Motoo Noguchi qui a démissionné en juillet 2012. Avant sa désignation, la juge Mumba était juge suppléante de la Chambre de la Cour suprême.

La juge Mumba s’est inscrite au barreau en 1973. Elle a été directrice du département d’aide juridictionnelle (1977), première femme à siéger à la Haute cour de justice (1980), Ombudsman (1989), juge de la Cour suprême (1997), juge du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) (1997–2005), vice-présidente du TPIY (1999–2000), juge de la Chambre d’appel du TPIY et du Tribunal international pénal pour le Rwanda (TPIR) (2003–2005) et présidente de la Commission électorale de Zambie (2008–2010). Elle a également participé à la Commission de la condition de la femme de l’ONU (1992–1995) au comité de rédaction juridique du Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, portant création d’une Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (1995) et au Groupe de haut niveau de l’Union africaine sur le Darfour (2009–2010).

Sur proposition du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, le Conseil supérieur de la magistrature du Cambodge a nommé le juge Phillip Rapoza (États-Unis) juge suppléant de la Chambre de la Cour suprême.

Le juge Rapoza est président de la Cour d’appel du Massachusetts. Il est diplômé des Universités de Yale et de Cornell et lauréat de nombreux prix décernés en reconnaissance de ses activités professionnelles. Il exerce des professions judiciaires depuis plus de 35 ans : il a été procureur, avocat de la défense et juge de première instance et d’appel. De 2003 à 2005, il a été juge international et coordinateur de la Chambre spéciale pour les crimes graves à Timor-Leste, chargée de sanctionner les crimes contre l’humanité et autres violations graves commis avant l’indépendance de ce pays. Il a pris une part active aux effets déployés par l’ONU pour développer les institutions judiciaires à Timor- Leste et en Haïti et il a participé au Cambodge à des programmes et des formations relatives au travail des CETC.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE EN PDF