MAÎTRE JOHN R.W.D. JONES DÉSIGNÉ CO-AVOCAT INTERNATIONAL DE LA DÉFENSE POUR REPRÉSENTER UN SUSPECT DANS LE CADRE DU DOSSIER N° 004

La Section d’appui à la Défense des Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens (« CETC ») a désigné Me John R.W.D. Jones, venant du Royaume-Uni, en qualité de co-avocat international pour représenter un suspect cité dans le troisième réquisitoire introductif transmis par le co-procureur international au Bureau des co-juges d’instruction le 7 septembre 2009. Le troisième réquisitoire introductif a été versé au dossier n° 004. L’identité de tout suspect cité dans le troisième réquisitoire introductif reste confidentielle.

Me Jones est avocat à Londres, spécialisé dans les crimes de guerre, la lutte contre le terrorisme et les questions d’extradition. Il est habilité à exercer sa profession en Angleterre et au Pays de Galles, dans le district de Columbia aux États-Unis et au Royaume du Cambodge. Il a été conseil de la Défense dans le cadre de cinq affaires distinctes portant sur des crimes de guerre (Mehmed Alagić, Naser Orić, Momčilo Krajišnik (en tant qu’amicus curiae), Rasim Delić et Mladen Markač). Il a travaillé pour tous les principaux tribunaux pénaux internationaux tels que le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, le Tribunal pénal international pour le Rwanda, le Tribunal spécial pour la Sierra Leone, le Tribunal spécial pour le Liban et la Cour pénale internationale, où il représente actuellement M. Saif Gaddafi. Me Jones a publié de nombreux ouvrages et fait beaucoup d’exposés sur le droit international humanitaire et il est le coauteur du livre intitulé International Criminal Practice. Il a conseillé des autorités gouvernementales et des organisations internationales sur les questions relatives aux crimes de guerre et a également enseigné le droit pénal international à la London School of Economics.

Me Jones travaillera avec Me Bit Seanglim, qui a été désigné en décembre 2013 en qualité de co-avocat cambodgien pour représenter le même suspect. En procédant à ces désignations, la Section d’appui à la Défense a tenu compte des préférences exprimées par le suspect et de tout conflit d’intérêts pouvant exister.