Case 002 Witnesses, experts and Civil Parties

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PECH Chim, alias TA Chim

M. Pech Chim, 74 ans, aurait été membre du comité de district et est devenu secrétaire de district par intérim de Tram Kak à la mi-1976 avant d'être transféré dans la zone centrale. Il a témoigné de la structure du secteur 13 et de la chaîne de commandement du régime. Il a été interrogé sur la politique du Danemark en matière de mariage, déclarant que la réglementation du mariage existait en tant que pratique formelle plutôt qu'en tant que règle écrite. Il a expliqué qu'en tant que chef de district, il a diffusé des instructions de l'échelon supérieur et a nié avoir été témoin ou avoir ordonné des exécutions d'anciens soldats de Lon Nol. Cependant, il savait que pendant le régime des exécutions avaient eu lieu. Sur la question du bouddhisme, M. Chim a déclaré que les pratiques religieuses n'étaient pas interdites dans le district 105 mais que des statues bouddhistes avaient été démolies.

Transcription - Dossier n° 002/02- 22 avril 2015 , Transcription de l'audience sur le fond dans l'affaire 002/02 – 24 avril 2015, TRANSCRIPTION - PROCÈS PUBLIC​​ 23 avril 2015 Journée d’audience n° 272, Transcription de l'audience sur le fond dans l'affaire 002/02 – 24 avril 2015, Transcription de l'audience sur le fond dans l'affaire 002/02 - 21 avril 2015
DUDMAN Richard Beebe

M. Richard Dudman, 96 ans, se souvient de son séjour au Cambodge avant, pendant et après les Khmers rouges. Il a déclaré qu'il s'agissait d'expériences différentes, qu'en 1978, il avait été physiquement menacé, mais qu'en 1990, il marchait dans les rues et cherchait des preuves. Il a rappelé ses expériences de la soirée
de la mort de Malcolm Caldwell, déclarant qu'il a entendu des coups de feu mais n'est pas sûr de la raison de l'attaque contre les journalistes. M. Dudman a également rappelé son entretien avec Pol Pot en décembre 1978 alors qu'il n'était que l'un des deux journalistes occidentaux à se rendre au Kampuchea démocratique.

Transcription - Dossier n° 002/02- 30 mars 2015, [Version corrigée 2] Transcription - Dossier n° 002/02- 31 mars 2015, Transcription de l'audience sur le fond dans l'affaire 002/02 - 01 avril 2015
M. Riel Son

M. Riel Son, 77 ans, qui est originaire du district de Tram Kok, a relaté qu’à la fin de l’année 1976, il a été nommé chef adjoint de l’hôpital du district 105. Au cours de sa déposition, il a décrit les conditions dans lesquelles les malades étaient soignés ainsi que l’organisation générale de l’hôpital. Il a déclaré que la plupart des malades souffraient de malnutrition et du paludisme et que, dans les mois qui avaient précédé la chute de Pol Pot, 10 à 20 malades mouraient chaque jour de malnutrition aiguë. M. Riel a aussi relaté avoir assisté à une réunion au cours de laquelle ordre avait été donné de procéder à la purge des anciens soldats de Lon Nol et des Khmers kroms.

16 mars 2015 Journée d’audience n° 258, 17 mars 2015 Journée d’audience n° 259, 18 mars 2015 Journée d’audience n° 260, 19 mars 2015 Journée d’audience n° 261
M. Nut Nov

M. Nut Nov, 74 ans, qui est originaire de la province de Takeo, a déclaré que, sous le régime des Khmers rouges, il avait été envoyé dans la commune de Nheang Nhang, où il était chargé de tenir les registres des dépenses et de la nourriture consommée. Il a été interrogé sur le classement de la population en différentes catégories ainsi que sur la situation alimentaire et sanitaire dans sa coopérative. Il a aussi déposé au sujet du traitement réservé aux soldats et fonctionnaires du régime de Lon Nol, déclarant que seuls les échelons du secteur et de la zone avaient le pouvoir de décider des personnes à arrêter et à tuer.

16 mars 2015 Journée d’audience n° 258, Transcription - Dossier n° 002/02- 12 mars 2015
M. NEANG Ouch

M. Neang Ouch, alias Ta San, 72 ans, un ancien enseignant, a dit à la Chambre qu’en 1975, il a été nommé chef de l’éducation de trois provinces, en ce compris celles de Kampot et de Takeo. En 1977, son beau-frère, Ta Mok, l’a transféré dans la commune de Leay Bour, où il a été nommé adjoint au sein du comité du district. Il a réfuté les affirmations d’autres témoins selon lesquelles il aurait été le secrétaire du district de Tram Kok. Le témoin a déclaré qu’il a été chargé de fournir une assistance technique pour la construction des barrages et des canaux et de montrer les coopératives à des délégations suédoises et chinoises. Il a été interrogé sur l’organisation administrative et le système de communication des coopératives et les relations entre les communes, les districts, les secteurs et les zones. Il a aussi répondu à des questions sur les cérémonies de mariage auxquelles il avait assisté. Interrogé au sujet des pratiques bouddhiques, il a répondu qu’il n’y avait pas de pagode en service dans le district de Tram Kok sous le régime des Khmers rouges.

Transcription - Dossier n° 002/02- 10 mars 2015, Transcription de l'audience sur le fond dans l'affaire 002/02 - 09 mars 2015, Transcription de l'audience sur le fond dans l'affaire 002/02 - 11 mars 2015, Transcription de l'audience sur le fond dans l'affaire 002/02 - 12 mars 2015
M. VAN Soeun​ (VANN Soan)

M. Vann Soeun, alias Soan, 56 ans, qui est originaire de la commune de Leay Bour dans le district de Tram Kok, a relaté avoir été affecté à l’unité des gardes du centre de détention de Kraing Ta Chan en 1975, où il faisait office de messager la journée et de gardien des détenus la nuit. Il a déposé au sujet du fonctionnement et des activités de Kraing Ta Chan ainsi que sur les conditions de détention. Il a déclaré ne jamais avoir été témoin de l’exécution d’un prisonnier, parce qu’il était posté à l’extérieur pour garder le périmètre extérieur de l’enceinte. Interrogé sur l’obligation faite aux moines de quitter l’habit, il a répondu qu’il en avait entendu parler par d’autres personnes.

3 mars 2015 Journée d’audience n° 251, Transcription de l'audience sur le fond dans l'affaire 002/02 - 4 mars 2015, Transcription de l'audience sur le fond dans l'affaire 002/02 - 5 mars 2015
M. Phann Chhen

M. Phann Chhen, 83 ans, a déclaré à la Chambre qu’entre 1973 et 1974, il avait été le chef de la commune de Kus à Takeo, où il était responsable de la culture et de l’éducation. Il a affirmé n’avoir eu aucun pouvoir à Kraing Ta Chan après 1973, date à laquelle l’endroit avait été transformé en centre de détention, et qu’il n’y était entré que pour apporter de la nourriture. Il a été interrogé sur ce qu’il savait du fonctionnement et des activités de Kraing Ta Chan. Il a nié avoir été responsable de Kraing Ta Chan alors qu’il était chef de commune. Il a été interrogé sur les fonctions qui avaient été les siennes au sein du comité chargé de pourvoir à l’hébergement des personnes évacuées et de celles qui avaient été libérées de Kraing Ta Chan (1973-74). Il a déclaré que les mariages auxquels il avait assisté n’avaient pas l’air d’être des mariages forcés. Il a aussi évoqué la politique du Parti à l’égard des Vietnamiens, dont il avait eu connaissance par des messages diffusés et lors de réunions.

Transcription - Dossier n° 002/02- 25 fevrier 2015, TRANSCRIPTION - PROCÈS PUBLIC​​​ 24 février 2015 Journée d’audience n° 249
M. SREI Than

M. Srei Than, alias Duch, 58 ans, était un soldat khmer rouge dans le district de Tram Kok avant de devenir garde au centre de détention de Kraing Ta Chan, en 1977. Il a relaté qu’alors qu’il était à Kraing Ta Chan, le chef de la prison et son adjoint lui avaient demandé de dactylographier les rapports d’aveux. Il a déclaré qu’alors qu’il travaillait dans le bureau des chefs de la prison, il entendait les hurlements en provenance de la salle des interrogatoires. Il a été interrogé sur ses tâches à Kraing Ta Chan ainsi que sur son unité. Suite à une demande de mesures de protection, la Chambre de première instance a donné ordre de ne pas divulguer l’adresse du témoin ni de diffuser son image en public. Sa photographie a, en conséquence, été déformée.

TRANSCRIPTION - PROCÈS PUBLIC​​​ 24 février 2015 Journée d’audience n° 249, [Version Corrigée 3] Transcription - Dossier n° 002/02 - 23 Février 2015 , Transcription - Dossier n° 002/02- 19 fevrier 2015
Me. SAO Hean

M. Sao Han, 68 ans, qui est originaire du district de Tram Kok, a dit à la Chambre de première instance qu’après la chute de Phnom Penh, son frère, un ancien soldat de Lon Nol, avait été arrêté et emmené ailleurs pour être rééduqué quelques jours après son arrivée dans son village natal dans le district de Tram Kok. Plus tard, il a appris des voisins que son frère avait été emmené au centre de détention de Kraing Ta Chan, où il a été tué. Il a été interrogé sur les conditions de vie et de travail dans la coopérative. Interrogé au sujet du bouddhisme, il a déclaré avoir vu les moines forcés à se défroquer et les pagodes vidées de leurs statues et livres.

Transcription de l'audience sur le fond dans l'affaire 002/02 - 17 février 2015, Transcription de l'audience sur le fond dans l'affaire 002/02 - 18 février 2015
Me. PHNEU Yav M. Phneu Yav, 68 ans, qui est originaire de la commune de Samraong, dans le district de Tram Kok, a expliqué qu’il s’était engagé dans le mouvement révolutionnaire en 1970. Il a été interrogé sur les conditions de vie dans la commune de Samraong. Il a déclaré que la prise des repas en commun avait démarré en 1975, en même temps que la propriété privée avait été interdite et que les gens avaient été classés en trois catégories distinctes. Le témoin a déclaré qu’à la fin de l’année 1976, il avait été chargé d’apprendre à lire et à écrire l’alphabet khmer aux jeunes enfants du peuple de base. Il a aussi été interrogé sur les mariages forcés organisés dans la coopérative et sur le traitement des bouddhistes.
PHNEOU Yav

M. Phneu Yav, 68 ans, de la commune de Samraong, arrondissement de Tram Kok, a expliqué avoir rejoint le mouvement révolutionnaire en 1970. Il a été interrogé sur les conditions de vie dans la commune de Samraong. Il a déclaré que l'alimentation communautaire a commencé en 1975 avec l'interdiction de la propriété privée et que les gens étaient classés en trois unités distinctes. Le témoin a déclaré qu'à la fin de 1976, il avait reçu la responsabilité d'enseigner aux jeunes enfants des gens de base comment épeler et lire l'alphabet khmer. Il a également été interrogé sur les mariages forcés qui ont eu lieu dans la coopérative et sur le traitement des bouddhistes.

Transcription - Dossier n° 002/02- 16 fevrier 2015, Transcription de l'audience sur le fond dans l'affaire 002/02 - 17 février 2015
M. Keo Chandara

M. Keo Chandara a dit à la Chambre de première instance qu'il avait rejoint le mouvement révolutionnaire en tant que médecin en 1970, suite à l'appel lancé par feu Norodom Sihanouk. Il affirme avoir été arrêté et envoyé à Kraing Ta Chan en 1975. Il a été interrogé à propos des arrestations, des interrogatoires, des tortures et des exécutions dans ce centre de sécurité.

[Corrected 1] Transcription - Dossier n° 002/02- 02 fevrier 2015, Transcription de l'audience sur le fond dans l'affaire 002/02 - 4 février 2015
Mme CHANG Srey Mom

Mme Cheang Srei Mom, 60 ans, est originaire de la commune de Nhaeng Nhang dans le district de Tram Kok, province de Takéo. D'après elle, les Khmers rouges ont pris le contrôle de cette région en 1970. Elle a expliqué qu'avant d'être mariée de force en 1977, elle avait travaillé en tant qu'assistante pédagogique au sein d'une unité d'enfants. Elle a été entendue à propos de son mariage et des autres mariages ayant eu lieu dans la coopérative. Le témoin a répondu à des questions relatives aux conditions de vie, à l'interdiction de pratiquer le bouddhisme et aux politiques concernant les Vietnamiens. Elle a également déposé au sujet des arrestations au sein de la coopérative, notamment celle de son père, qui aurait selon elle été exécuté au centre de sécurité de Kraing Ta Chan.

[Corrected 1] Transcription - Dossier n° 002/02- 02 fevrier 2015, Transcription - Dossier n° 002/02 - 29 janvier 2015
Me. EM Phoeung

M. Em Phoeung, un moine de 77 ans, a expliqué que lorsqu'il a été évacué de Phnom Penh, il est retourné dans sa ville natale, à la pagode Ang Rokar dans le district de Tram Kok. Le témoin a déclaré que les moines avaient été contraints de s'engager dans des travaux de construction et qu'en 1976, il avait reçu l'ordre de quitter l'aconit sans aucune cérémonie bouddhiste. Il a également été interrogé sur les mariages forcés et son refus de se marier.

Transcription - Dossier n° 002/02- 16 fevrier 2015, Transcription - Dossier n° 002/02 - 27 janvier 2015
M. MEAS Sokha

M. MEAS Sokha, alias Thlang, 54 ans, du district de Tram Kok. Le témoin affirme avoir travaillé au sein d'une unité d'enfants itinérante avant d'être arrêté et envoyé à la prison de Kraing Ta Chan avec plusieurs membres de sa famille en juin 1976. Il a été interrogé sur les conditions d'existence et de travail dans les coopératives de Tram Kok et le centre de sécurité de Kraing Ta Chan dans la province de Takéo. Il a déposé à propos des interrogatoires et des exécutions dont il affirme avoir été témoin au centre de détention.

Transcription - Dossier n° 002/02 - 22 janvier 2015, Transcription de l'audience sur le fond dans l'affaire 002/02 - 21 janvier 2015, Transcription - Dossier n° 002/02 - 8 janvier 2015
M. Stephen Heder

M. Heder est un universitaire Américain qui a été appelé à déposer concernant les livres qu'il a rédigé et des entrevues qu'il a mené avec l'accusé et d'autres cadres pertinents du le régime du Kampuchea démocratique.

Il a auparavant travaillé dans les bureaux des CETC des co-procureurs et des juges d'instruction. Depuis la période de la République Khmère dans les années 1970, il avait travaillé comme journaliste et chercheur au Cambodge, et a continué à couvrir le Cambodge, même après qu'il ait quitté le pays en Avril 1975. Livre: Seven Candidates for Prosecution: Accountability for the Crimes of the Khmer Rouge.

Transcription - 9 juillet 2013, Transcription - 10 juillet 2013, Transcription - 11 juillet 2013, Transcription - 15 juillet 2013, Transcription - 16 juillet 2013, Transcription - 17 juillet 2013, Transcription - 18 juillet 2013
Mme EK Hen

Mme Ek était membre de l'armée khmère rouge avant d'être placée dans des unités de travail mobiles après la formation du Kampuchea démocratique. Elle a répondu aux questions sur les disparitions d'associés de son lieu de travail, la dénonciation de personnes comme traîtres et la présence des accusés sur ses chantiers.

[Old version] Transcription- 3 juillet 2013
M. SUM Alat

M. SUM était un soldat de Lon Nol dans la province de Pursat lorsque les Khmers rouges ont pris le contrôle de tout le pays en avril 1975. Il a été interrogé au sujet des exécutions présumées à Tuol Po Chrey.

[Old version] Transcription- 3 juillet 2013, Transcription​ - 04 juillet 2013
M. LEV Lam

M. LEV Lam a déclaré qu'il était un homme de la milice dans le district de Kampong Tralach Leu/District 12 de 1972 à 1975.

Transcription- 2 juillet 2013
M. PECH Chim

M. PECH Chim a déclaré à la Chambre de première instance qu'il avait rejoint le mouvement révolutionnaire en 1970 dans le district 105.

Il était un ancien "député du front du district" dans la province de Takeo, qui comprenait dans sa juridiction l'administration du centre de sécurité de Krang Tachang. Il a répondu sur les distinctions entre « bonnes » et « mauvaises » personnes et les exécutions de ces dernières, le rôle de l'accusé lors des sessions d'étude, et ses observations tout en travaillant au centre de sécurité.

Transcription - 1 juillet 2013
M. NOU Mao

M. Nou, 78 ans, a travaillé dans l'armée puis comme fonctionnaire communal. Il a témoigné des sessions d'étude des hauts dirigeants du KR tels que Chou Chet et Ta Mok, du traitement des Khmers Viet Minh et des opinions des hauts dirigeants du KR concernant l'évacuation de Phnom Penh six mois avant son apparition.

Transcription 19 juin 2013, Transcription 20 juin 2013
Mr. LENG Chhoeung

M. LENG Chhoeung a déclaré à la Chambre de première instance qu'il avait rejoint le mouvement révolutionnaire à la fin de 1973. M. Leng, 56 ans, a travaillé comme chauffeur pour Khieu Samphan de la mi-1978 jusqu'à l'invasion vietnamienne en 1979. Il a témoigné sur les mouvements de Khieu Samphan pendant les derniers mois du régime du Kampuchéa démocratique.

Transcription 17 juin 2013
M. SIM Hao

M. Sim HAO a déposé devant la Chambre de première instance qu'il rejoint le mouvement révolutionnaire comme soldat en 1972 et qu'il est arrivé à Phnom Penh en 1975 trois jours après que la ville soit tombée.

Transcription 12 juin 2013, Transcription 13 juin 2013
M. TUN Soeun

M. TUN Seoun est le beau-fils de Khieu Samphan et il a été interrogé au sujet de la personnalité de l'accusé.

Transcription 10 juin 2013
Mme SO Socheat

Mme SO Socheat est la femme de Khieu Samphan.

Transcription 10 juin 2013, Transcription 12 juin 2013, Transcription 11 juin 2013

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